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Jardin partagé, nouvel espace d'une ville en rénovation       

Charlène Lemarié

 

Mercredi 14 Aout, quartier du Libéra, Colombelles, Normandie.

 

Cela va faire maintenant deux ans que le jardin partagé du quartier Libéra a ouvert ses portes. Ce jardin collectif se différencie des autres du fait qu’il est issu du projet social de la politique de rénovation urbaine de Colombelles (environ 6.000 habitants). Comme de nombreuses communes, la municipalité s’est engagée, en 2003, dans un processus du renouvellement urbain de ses Zones Urbaines Sensibles (ZUS) dans le cadre du Programme National de Rénovation Urbaine[1]. Le nouveau quartier Libéra en est le résultat. Aujourd’hui, 4 personnes m’accueillent chaleureusement dans cet endroit semblant être devenue une utopie concrète. [2]

 

Situé à proximité de la « cité-jardin » de l’ancien site de la Société Métallurgique Normande (SMN), le nouveau quartier Libéria se démarque -peut-être un peu trop- par sa morphologie urbaine. Une vingtaine de logements intermédiaires avec entrée privative composent ce nouveau quartier. Une partie des habitants viennent des anciens HLM (Habitation à Loyer Modéré) de Colombelles démolis pour causes de vétusté et d’insalubrité. La question du relogement de ces familles fait partie intégrante du volet social du projet de rénovation urbaine. Le bailleur social (propriétaire des logements sociaux), le Foyer Normand, a fait appel à une équipe de maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale pour gérer l’ensemble de la question du relogement. Sur les 4 personnes avec lesquelles je discute, 2 ont fait partie de ce processus de relogement. Après deux propositions de relogement refusées, ils ont acceptés d’emménager dans ce nouveau quartier situé en limite de ville. A la question si le quartier leur plait, tous ont répondu positivement : « on est tranquille », « c’est la campagne en pleine ville », « il est vrai que l’on est obligé d’aller au centre-ville pour les services de proximité comme la poste, la banque ou bien la boulangerie… mais bon après nous avons le Super U juste à côté », « c’est la campagne avec un Super U »

 

« Les nouveaux logements n’ont pas seulement pour objectif d’améliorer le cadre de vie et de valoriser l’immobilier et le foncier. Ils doivent normalement produire de la mixité sociale ou en tout cas un certain renouvellement de la population, réduire l’insécurité et favoriser l’appropriation du lieu ». Chistine Lelévrier, sociologue urbaine. 

 

Coincé entre deux grands axes, à proximité d’un supermarché, le jardin partagé du Libéra occupe ce que l’on pourrait appeler, un « délaissé urbain » lié à son caractère inconstructible. C’est d’ailleurs cette particularité qui a été le support d’une participation urbaine. En effet, l’Ardes (Association Régionale d’Economie Sociale et Solidaire), missionnée par la municipalité pour la gestion et l’animation du volet social de la rénovation urbaine, a mené une campagne de communication et de participation afin de favoriser l’appropriation de ce terrain en friche par les nouveaux habitants. Après plusieurs réunions infructueuses, une dizaine de personnes est parvenue à se mobiliser autour du projet, plus par inquiétude de voir l’état du terrain perdurer que par conviction.

 

Aidée par l’association ARDES pour l’organisation et par la municipalité pour les questions matérielles, le jardin partagé est aujourd’hui devenu une réponse collective à la gestion d’une partie d’un espace urbain[4].

 

Le jardin partagé du Libéra est donc un espace de proximité d’environ 200 m² animé par une association d’une dizaine de personnes, qui propose ainsi autour d’une démarche participative, des activités collectives de jardinage organisé via une charte. Cette dernière, témoin d’une certaine institutionnalisation de ces jardins, rappelle aux nouveaux adhérents leurs droits, comme celui de posséder une parcelle privative, mais également leurs devoirs, comme l’entretien obligatoire de leur parcelle et de la parcelle collective. Pour une cotisation de 10 euros à l’année, ce « petit morceau de nature en ville » est devenu un véritable succès auprès de ses adhérents. Le jardin possède désormais 4 poules, une dizaine de lapins, de jeunes arbres fruitiers, une fontaine, des récepteurs d’eau de pluie, une  petite cabane… ainsi que ses propres « us et coutumes ». En effet, chacun semble avoir pris ses habitudes ; les hommes à la bêche alors que les femmes semblent plutôt s’occuper de l’organisation, soirée barbecue, discussions autour de la table…tout ça à raison d’une heure ou plus par jour !

 

Mais la participation des habitants à ce projet reste tout de même réduite. Selon mes 4 hôtes : « On a eu un mauvais départ à cause du mauvais temps », « ça n’intéresse pas beaucoup de monde, «  Des fois on leur offre des légumes et les gens refusent nos cadeaux ». Malgré cela, l’association du jardin assure tout de même une animation de quartier en organisant la « fête des voisins » et quelques festivités comme la « Soupe partagée ».

 

Ce jardin partagé parait être davantage un espace de participation citoyenne qu’un véritable lieu de démocratie participative. S’il arrive parfois que l’investissement de ces territoires pose les jalons d’une implication politique dans la vie de quartier, ici le jardin partagé apparait plus comme un territoire d’entre soi où une dizaine de personnes ont su s’approprier un espace public à des fins plus ou moins privées mais bien loin de toutes pratiques et de discours politiques. Pour autant, tous semblent très bien renseignés de l’évolution de leur quartier.

 

Le jardin ouvrier fait partie de ce que l’on appelle l’espace résidentiel (environnement proche de l’habitat privée). Ce dernier est parfois créateur d’une identité renvoyant souvent à une relation affective entre l’habitant et son quartier (Guy de Méo, sociologue). Ce rapport affectif à un espace donnée se retrouve très bien dans le cas du jardin du Libéra : « Le jardin est un plus pour nous, on connait ainsi plus de gens, ceux de l’association de l’Ardes, avec qui on est toujours en contact, ceux du quartier. On peut dire que l’on connait environ tout le monde ici ! ». Ainsi le jardin partagé semble être devenu, pour eux, un lieu d’intégration et assure ce que le nouveau quartier ne pouvait pas forcément leur donner dans l’immédiat, c’est-à-dire la création du lien social, l’entraide et l’échange : « ils nous arrivent souvent de venir, de travailler seulement qu’une heure puis de rester à papoter le reste du temps ».

 

Si le jardin partagé a permis, pour certain, une appropriation du quartier, le facteur d’intégration est cependant limité à une dizaine de personnes. Peut-être que la programmation d’un jardin partagé par la municipalité et l’ARDES n’a pas été satisfaisante pour la majorité de la population du nouveau quartier. Il aurait pu, être intéressant, lors du processus participatif, de redéfinir l’offre de services (terrain multisport, atelier de réparation, square…) afin de toucher une majorité des habitants.

 

Cependant, le jardin partagé du Libéra apparait comme une utopie concrète d’une nouvelle forme de cité-jardin; l’utopie comme « Lieu du Bonheur » comme l’a définie Thomas More en 1516 et la nouvelle forme de cité jardin comme la capacité qu’a eu le jardin partagé de concilier « la campagne à la ville ». L’utopie peut être féconde, elle peut s’attaquer au réel, rendre meilleur le monde, à le rendre plus habitable. Le jardin partagé du Libéra à l’avantage d’interroger pas forcément la forme du processus de rénovation urbaine mais la manière dont ce lieu, à partir de sa singularité, a favorisé une vie sociale riche, diversifiée et une vie individuelle qui semble heureuse[5].

 

Voilà comment on peut définir le jardin partagé du Libéra, lieu de discussion, d’intégration permettant via ce jardin de générer de nouveau une nouvelle identité, identité surement effacée par le déménagement « forcé » du processus de rénovation urbaine. Lieu de bonheur, lieu de solidarité où le collectif prend le dessus sur l’individu. C’est peut-être d’ailleurs ce fort réseau de sociabilité qui fait « peur » aux autres habitants du quartier ; une peur que l’identité collective prenne le pas sur l’identité individuelle et que le collectif l’emprisonne dans son habitat.

 

C’est d’ailleurs une des critiques qui est faite aux quartiers des Zones Urbaines Sensibles, ou un lien trop fort avec l’habitat, une indépendance vis-à-vis du quartier trop importante peut générer une perte d’identité.

 

Les jardins partagés ont l’avantage d’être support d’une nouvelle forme de participation citoyenne, peut-être un peu égoïste -à l’image de notre société- et surtout de favoriser l’appropriation de nouveau quartier et de tisser de nouveau lien social. Pour autant, ces projets sociaux, souvent vitrines de l’action sociale de la ville, ne sont destinés qu’à une minorité des habitants et ne peuvent donc pas être satisfaisant en tant qu’offre de services publics, qui doivent normalement profiter au plus grand nombre.

 

En conclusion, les jardins partagés participent à rendre plus vivables et agréables nos villes et reprennent à la lettre la conclusion de Voltaire dans Candide dans « Il faut cultiver notre jardin »

 

 


[1] Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) visant à rénover le parc d’habitat social dégradé par des démolitions/reconstruction et des réhabilitations dans un objectif global de réduction des inégalités en termes de logement, d’emploi, de développement économique, de transport, de scolarité, d’accès à la santé et de sécurité publique. Ce programme est piloté parl’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) créée à cette fin en 2003.

 

[2] Ayant réalisé mes deux premiers stage au sein de la mairie de Colombelles (ma ville d’origine) dans le Calvados au service Renouvellement Urbain et Social, j’ai souhaité, à travers cette visite du jardin partagé, constater par moi-même le bilan de la Rénovation Urbaine qui touche désormais à sa fin.

 

[4] Kaduna-Eve Demailly,  Les délaissés urbains : supports d’une participation citoyenne constitutive de nouveaux territoires ? Le cas des jardins partagés de l’est parisien, 11p, [en ligne]. Disponible sur http://www.participation-et-democratie.fr/sites/default/files/atelier_1-2_eve_demailly.pdf (consulté en Août 2013)

 

[5] Jean-Pierre Charbonneau, Urbanisme, Une utopie féconde : s’attaquer au réel, n°336, Mai-Juin 2004

Jardín compartido, nuevo espacio de una ciudad en proceso de renovación 
 

Sur la porte du cabanon

Sobre la puerta de la cabaña

07-2013

Accueil chaleureux

Acogida calurosa

07-2013

Nouvelle forme de logement social

Nuevas formas de viviendas sociales

07-2013

Vue sur le quartier Libéra

Visto sobre el barrio Libéra

07-2013

Le jardin partagé

El jardín compartido

07-2013

Les potagers

Las huertas

07-2013

Le chateau d'eau de la SMN

La torre de agua de la SMN

07-2013

Charlène Lemarié

 

Miércoles 14 de agosto, Distrito de Liberia, Colombelles, Normandía, Francia.

 

Hace ya dos años que fue inaugurado el jardín compartido del barrio Libera. Este jardín colectivo difiere de otros por ser el fruto del proyecto social de la política de renovación urbana de la ciudad de Colombelles (alrededor de 6,000 habitantes). En efecto, como muchos municipios, la ciudad se comprometió, en el 2003[1]], en un proceso de renovación urbana de sus Zonas Urbanas Sensibles (ZUS). El nuevo barrio Libera es uno de sus resultados. Hoy, 4 personas me recibieron en este lugar que parece ser una utopía concreta.[2]

 

Ubicado cerca de la "ciudad jardín" del antiguo sitio industrial de la Sociedad Metalúrgica de Normandia (SMN), este barrio se distingue -tal vez demasiado- por su morfología urbana. Una veintena de edificios intermedios con entradas privadas, conforman este nuevo barrio. Una parte de los habitantes vienen de los antiguos HLM (viviendas de alquiler moderado) de Colombelles demolido por causas de insalubridad en el marco del PNRU. La cuestión del realojamiento de estas familias es parte de la componente social del proyecto de renovación urbana. El arrendador social (Propietario de las viviendas sociales), el ‘Foyer Normand”, contrató a un equipo encargado de la gestión urbana y social para manejar el conjunto del proceso de realojamiento. De las cuatro personas que entrevisté, dos fueron realojadas. Después de dos propuestas de alojamiento rechazadas, aceptaron instalarse en este nuevo barrio de Libéra. A la pregunta de saber si les gusta su nuevo barrio, todos contestaron positivamente: "está tranquilo", "es el campo en la ciudad", “es verdad que nos vemos obligados a ir al centro para los servicios locales como la oficina de correos, el Banco y también la panadería... ¡pero bueno! Por otro lado tenemos el Supermercado justo al lado de nuestra casa», «es el campo con un Supermercado»

 

"Las nuevas vivienda no sólo apuntan a mejorar las condiciones de vida y valorizar los bienes inmuebles y el suelo. Normalmente deben producir la mezcla social o en todo caso aportar una cierta renovación de la población, reducir la inseguridad y fomentar la apropiación del lugar" Christine Lelévrier, socióloga urbana

 

Arrinconado entre dos grandes ejes viales, cerca de un supermercado, este jardín compartido ocupa, lo que se podría llamar, un “descuidado urbano”, ligado su naturaleza inconstruible. Es ésta característica que propició la participación ciudadana. De hecho, la ARDES (Asociación Regional de Economía Social y Solidaria), encargada por el municipio para la gestión y animación del componente social del programa de renovación urbana, ha llevado a cabo una campaña de comunicación y participación para promover la apropiación de este baldío por los nuevos habitantes. Después de varias reuniones sin éxito, una decena de personas llegó a movilizarse alrededor del proyecto, más por inquietud de ver el estado del terreno perdurar que por convicción.

 

Apoyado por la asociación ARDES para la organización y el municipio para cuestiones materiales, el jardín compartido es ahora una respuesta colectiva a la gestión de un parte del espacio urbano.[3]

 

El jardín compartido de Libera es un espacio de proximidad a aproximadamente 200 m² organizado por una asociación de diez personas, que ofrece alrededor de un enfoque participativo algunas actividades colectivas de jardinería organizadas mediante una carta. Esta última, testigo de una cierta institucionalización de estos jardines, recuerda a los nuevos miembros sus derechos, como el de poseer una parcela privada, pero también sus obligaciones, como el mantenimiento obligatorio de su parcela y de la parcela colectiva. Para una contribución anual de 10 euros, este "espacio de naturaleza en la ciudad” se ha convertido en un verdadero éxito para sus miembros. Ahora el jardín tiene una producción de verduras, 4 gallinas, una docena de conejos, jóvenes árboles frutales, una fuente, sistemas de recolección de lluvia, una choza... así como su “usos y costumbres”. De hecho, todo el mundo parece haber tomado sus hábitos; los hombres a la espada, mientras las mujeres parecen más cuidar la organización, la preparación de fiestas con asados, discusiones alrededor de la mesa... Y todo esto, por lo menos una hora al día.

 

Pero la participación de los habitantes en este proyecto es todavía reducida. Según mis 4 anfitriones: "tuvimos un mal comienzo debido al mal tiempo", "esto no interesa a mucho", a veces les ofrecemos verduras y rechazan nuestros donativos". A pesar de ello, la asociación del jardín asegura todavía una animación del barrio y organiza la “fiesta vecinales” y otras festividades como la "sopa compartida".

 

Este jardín compartido parece ser más bien un espacio de participación local que de una verdadera democracia participativa. Si a veces ocurre que la inversión de estos territorios, sienta las bases para la participación política en la vida de barrio, aquí el jardín compartido aparece más como un territorio aislado en donde una docena de personas ha logrado apropiarse un espacio público inutilizado con fines más o menos privados, pero lejos de todas las prácticas y discursos políticos. Sin embargo, todos parecen muy bien informados de la evolución de su barrio.

 

El jardín obrero forma parte de lo que se llama el espacio residencial (cerca del entorno privado del hábitat). Este último es a menudo generador de una relación emocional entre el residente barrio (Guy de Méo, sociólogo). Este enlace emocional a un espacio determinado es muy presente en el caso del jardín libera: «el jardín es una ventaja para nosotros, conocemos así a más gente, como los miembros de la Asociación ARDES, con quien estamos siempre en contacto, y como vecinos del barrio. ¡Podemos decir que conocemos a todo el mundo aquí! ». Así el jardín compartido parece convertirse, para ellos, en un lugar para la integración y asegura lo que el nuevo distrito no podría necesariamente aportarles de inmediato; es decir, la creación de lazos sociales, la asistencia mutua y el intercambio: '”a menudo llegamos para venir a trabajar sólo para una hora y al final quedamos a charlar más tiempo.”

 

Si el jardín compartido permitió, por algunos, una rápida apropiación del barrio, el factor de integración es sin embargo limitado a una docena de personas. Tal vez, la programación de un jardín compartido por el municipio y ARDES no ha sido satisfactoria para la mayoría de la población del nuevo barrio. Hubiera podido ser interesante, durante el proceso participativo, de redefinir la oferta de los servicios necesarios (campo deportivo, taller de reparación, parque...) con el fin de tocar a la mayoría de los habitantes.

 

Sin embargo, el jardín compartido Libera aparece como una utopía concreta de la "ciudad-jardín"; la utopía como "Lugar de la felicidad" como lo definió Thomas More en 1516 y la nueva forma de ciudad jardín como la capacidad que tiene el jardín compartido a conciliar "la campaña a la ciudad". La utopía puede ser fértil, puede atacarse a la realidad, hacer mejor el mundo, para hacerla más habitable. El jardín compartido Libera a la ventaja de no examinan la forma del proceso de renovación urbana sino la manera en que este lugar, desde su singularidad, ha promovido una rica vida social, diversas y una vida individual que parece feliz.[4]

 

Así es como podemos definir el jardín compartido Libera, lugar de discusión, de integración que permite a los habitantes regenerar una nueva identidad que seguramente ha sido afectada por la mudanza "forzada" por la renovación urbana. Lugar de felicidad, de solidaridad en donde lo colectivo sobrepasa lo individual. Quizás sea esta fuerte red de sociabilidad que da 'miedo' a los demás habitantes del barrio. Un miedo de que la identidad colectiva gane sobre la identidad individual y que el colectivo lo encarcele en su hábitat.

 

Esta es una de las críticas que se hicieron a las Zonas Urbanas Sensibles, en donde un vínculo muy fuerte con el hábitat, una independencia al barrio excesiva puede generar una pérdida de identidad propia.

 

Finalmente, jardines compartidos tienen la ventaja de ser el soporte de una nueva forma de participación ciudadana, tal vez un poco egoísta -a imagen de nuestra sociedad- y especialmente de fomentar la apropiación del nuevo barrio y de tejer un vínculo social. Hasta ahora, estos proyectos sociales -a menudo vitrinas de la acción de municipios- sirven sólo a una minoría de los habitantes y por lo tanto no pueden ser satisfactorios como una oferta de servicios públicos que normalmente se deben beneficiar al mayor de la populación.

 

A modo de conclusión, los jardines compartidos participan a producir ciudades más habitables y amigable y reanudan perfectamente con el ideal del filósofo Voltaire en la conclusión de Cándido; "hay que cultivar nuestro jardín".

 


[1] Programa Nacional de Renovación Urbana para renovar el hábitat social degradado vía un proceso de demolición/reconstrucción y rehabilitación en un objetivo global de reducción de las desigualdades en materia de vivienda, empleo, desarrollo económico, transporte, educación, acceso a salud y seguridad pública. Este programa es pilotado por la Agencia Nacional de Renovación Urbana (ANRU) y prioriza su acción en las Zonas Urbanas Sensibles que concentran factores socio-económicos de pobreza, desempleo, fracaso escolar, violencia etc.

 

[2] Habiendo hecho mis dos primeras prácticas laborales en el Ayuntamiento de Colombelles (mi ciudad natal) en Normandia, en el servicio de Renovación Urbana y Social, querría, a través de esta visita al jardín compartido, constatar los efectos producidos por el proceso de renovación urbana que está por terminarse ahora.

 

[3] Kaduna-Eve Demailly, Les délaissés urbains : supports d’une participation citoyenne constitutive de nouveaux territoires ? Le cas des jardins partagés de l’est parisien, 11p, [en linea]. Disponible en http://www.participation-et-democratie.fr/sites/default/files/atelier_1-2_eve_demailly.pdf

 

[4] Jean-Pierre Charbonneau, Urbanisme, Une utopie féconde : s’attaquer au réel, n°336, Mai-Juin 2004.

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